La Cotisation Foncière des Entreprises (CFE) fait partie des charges locales incontournables pour tout entrepreneur en France. Souvent méconnue, elle peut pourtant peser lourd si elle est mal anticipée. Voici les 7 éléments clés à connaître pour éviter les mauvaises surprises.
La CFE, un impôt local incontournable
La CFE est due par toutes les entreprises et micro-entrepreneurs exerçant une activité au 1er janvier de l’année d’imposition. Elle fait partie, avec la CVAE, de la Contribution Économique Territoriale (CET).
Source : economie.gouv.fr, impots.gouv.fr, Wikipedia
La base d’imposition dépend de vos locaux
- Si vous disposez de locaux professionnels, la CFE est calculée sur la valeur locative cadastrale de ces locaux.
- Si vous n’avez pas de local, une cotisation minimale s’applique, déterminée par la commune selon votre chiffre d’affaires.
Une cotisation minimale selon le chiffre d’affaires
La cotisation minimale varie selon votre chiffre d’affaires de l’année N-2. En 2025, les montants varient par exemple de 243 € à plus de 7 500 €, selon les tranches définies par décret.
Source : service-public.fr
Des exonérations existent, notamment en début d’activité
Les nouvelles entreprises peuvent être exonérées de CFE la première année d’activité. D’autres exonérations existent pour :
- Les entreprises en zone géographique spécifique
- Certaines activités (artisanat, agriculture, etc.)
- Les entrepreneurs réalisant un chiffre d’affaires inférieur à 5 000 €
Le taux d’imposition varie selon la commune
Chaque commune vote librement le taux de CFE applicable. Résultat : pour deux entreprises au même chiffre d’affaires, la CFE peut varier fortement d’une ville à l’autre.
Le calendrier de paiement à ne pas rater
- Si la CFE est inférieure à 3 000 €, elle doit être payée en une seule fois avant le 15 décembre.
- Si elle dépasse ce seuil, un acompte de 50 % est dû au 15 juin, et le solde au 15 décembre.
Source : impots.gouv.fr
Des leviers d’optimisation existent
- Domiciliation stratégique : choisir une commune à faible taux.
- Révision de la base : faire vérifier la surface ou la catégorie de votre local.
- Demande de remise gracieuse : en cas de difficulté, une demande écrite peut parfois aboutir.
En résumé
Anticiper la CFE, c’est maîtriser un impôt local potentiellement élevé. Vérifiez votre situation, vos droits à exonération, et n’hésitez pas à faire appel à des experts pour défendre vos intérêts face à l’administration.